Plaidoyer

SOS Villages d’Enfants se positionne comme porte-parole des enfants et agit avec eux, pour faire prévaloir leurs droits dans les débats, les structures et les politiques.

En soutenant les enfants et les jeunes pour qu’ils prennent la parole, SOS Villages d’Enfants les encourage à devenir les acteurs de leur développement et leur donne les moyens de participer aux processus de décision qui influencent leur vie.

Nos actions de plaidoyer visent à influencer de manière significative et durable les lois, les politiques et les pratiques pour améliorer les systèmes d’aide sociale aux enfants et aux familles. En se mobilisant au côté des partenaires et des organisations de la société civile, nous menons des campagnes de communication et de plaidoyer, de façon à ce qu’ensemble, une voix plus forte en faveur des enfants, puisse être entendue.

Lorsque les familles sont séparées, les enfants sont souvent privés du lien qui les
unit à leurs frères et sœurs.

Cette expérience particulièrement difficile peut avoir des conséquences sur toute une vie. En effet, frères et sœurs jouissent souvent de relations particulièrement significatives au sein d’une famille, puisqu’ils partagent une multitude
d’expériences de vie.

Ces liens n’influent pas seulement sur leur bien-être, leur estime de soi et leur sentiment d’appartenance ; ils constituent aussi un pilier majeur de leurs réseaux de soutien mutuel.
SOS Villages d’Enfants milite afin que les frères et sœurs aient la possibilité de grandir ensemble car il est important de maintenir les liens fraternels qui sont les liens familiaux les plus durables, en particulier lorsqu’ils sont séparés de leurs parents et tant que cela respecte leurs intérêts supérieurs respectifs.

SOS Villages d’Enfants s’appuie sur les Lignes directrices des Nations unies relatives à la protection de remplacement pour les enfants, en conformité avec sa politique de protection de l’enfant.

Les autorités compétentes prennent toujours la décision finale relative au placement d’un enfant ou d’un jeune bénéficiant d’une prise en charge de remplacement, en respectant la législation nationale. SOS Villages d’Enfants participe activement aux actions menées par les différentes Plateformes et Structures qui interviennent à Madagascar :

  • Comité National pour la Réforme des Droits de l’Enfant (CNRDE)
  • Commission Nationale des Droits de l’Enfant (CNDE) 
  • Conseil National de l’Education (CNE) 
  •  Comité National de Protection de l’Enfant (CNPE)
  • Comité de Coordination Anti-Kéré (CCAK)
  • Groupe de Travail sur les Droits Humains (GTDH)
  • Coalition Violences Basées sur le Genre (Coalition VBG) Plateforme de l’Equipe Humanitaire Pays (HCT)
  • Plateforme de la Société Civile Scaling Up Nutrition (HINA)
  • Plateforme de Société Civile pour l’Enfance (PFSCE)
  • Plateforme pour la Protection de l’Enfant (PPE)
  • Organisation de la Société Civile pour l’Assistance et Protection de l’Enfant (OSCAPE)
  • Sehatra Anilihana ny Herisetra Mahazo ny Zaza (SAHAZA)
  • Réseau de Protection de l’Enfance (RPE)

Etant membre du comité de pilotage de la Plateforme de Société Civile pour l’Enfance (PFSCE), SOS Villages d’Enfants est l’un des moteurs de la Plateforme par les grandes réformes stratégiques et administratives.

SOS Villages d’Enfants a collaboré activement avec le Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, et ses directions régionales pour redynamiser les antennes du Réseau de Protection de l’Enfance installées à Antsirabe, Mahajanga, Toamasina, Manakara et Mananjary.

SOS Villages d’Enfants a accompagné la mise en place des conventions communautaires appelées « Dina » dans la Région Androy et « Dinakely » dans la Région Atsimo Andrefana. 19 conventions communautaires ont été élaborées et appliquées par les communautés des communes
rurales de :

– Beloha (Fokontany Marokipa et Sampeza),
– Bekily (Fokontany Ankaranabo et Avaradrano),
– Ambovombe (Fokontany Anjamalangy et Erada 1),
– Tsihombe (Fokontany Ankaramaro et Marotana),
– Beantake (Fokontany Ampasindava, Erentike, et
Ankotoboke),
– Betioky Centre (Fokontany Ankilivalo-Centre),
– Ankiliabo (Fokontany Anôsa et Betioky),
– Ampanihy Centre (Fokontany Reabondro et Bemiotro),
– Belalanda (Fokontany Belitsake Tanindraza, Belitsake
Tanambao et Ambondolava).

Les conventions communautaires concernent notamment l’obligation des parents à scolariser leurs enfants, l’interdiction de déscolariser les enfants, l’interdiction du mariage précoce et la protection des enfants contre la grossesse précoce.

Pour leur propre protection, les enfants ont été initiés à faire entendre leur voix par leur participation. Chacune de nos unités de programme dispose d’enfants parlementaires dont certains d’entre eux font partie de l’équipe de sauvegarde de l’enfant au niveau de chaque programme afin de faciliter l’accès de leurs pairs au mécanisme de signalement. Des activités favorisant l’expression des enfants ont été réalisées telles que les tables rondes invitant les enfants à faire entendre leurs
opinions et avis sur des sujets qui les concernent.

A Tôlagnaro, une table ronde sur la protection des
enfants face aux réseaux sociaux a été organisée.
A Antsirabe, le thème se portait sur l’intégration des
jeunes dans la société. A Antananarivo, les jeunes
se sont exprimés sur la prise en charge dans les
structures de type familial. Des recommandations
venant des jeunes en résultaient pour faciliter la
prise de décision des dirigeants.

SOS Villages d’Enfants plaide pour différents services de prise en charge de qualité, adaptés aux besoins de chaque enfant. A travers le projet QUAPEM (Qualité de l’Accueil en Protection de l’Enfance à Madagascar), les centres d’accueil de la Région Atsinanana ont présenté un document de plaidoyer en présence du Gouverneur de la Région et du Directeur Régional du Ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme.