Les Femmes de SOS Villages d’Enfants à Madagascar, engagées et actives pour le bien-être et l’éducation des enfants, l’autonomisation des femmes et le développement durable du pays.

« Fanabeazana ny ankizivavy, fampizakan-tena ny vehivavy, antoky ny fampandrosoana lovain-jafy »

« Une fille éduquée, une femme autonome, garantes du développement durable »

Message de Me RAHARINARIVONIRINA Maria
Présidente du Conseil d’Administration de SOS Villages d’Enfants à Madagascar,

Membre du Sénat de la Fédération Internationale des SOS Villages d’Enfants.

La Célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes est un moment propice pour réaffirmer l’engagement de SOS Villages d’Enfants dans l’éducation des filles et vers l’autonomisation des femmes.

Pour cette année 2023, le thème national attribué est : « Une fille éduquée, une femme autonome, garantes du développement durable ». Ceci s’inscrit fortement aux objectifs de notre Association.

Depuis sa création, SOS Villages d’Enfants Madagascar met en œuvre des projets avec les différents acteurs (gouvernement, PTF, secteur privé, donateurs, communautés, familles, enfants et jeunes) afin d’atteindre les Objectifs de Développement Durable en prenant en compte aisément le genre.

SOS Villages d’Enfants Madagascar œuvre pour le droit à l’éducation qui marque le chemin à l’autonomisation, d’autant que ce droit est indissociable des autres droits énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Convention relative aux droits des femmes (CEDAW).

Elle offre, entre autres, des services de qualité et inclusifs dans ce domaine et dans celui de l’insertion psychologique, professionnelle et socio-économique.

SOS Villages d’Enfants Madagascar gère, ainsi, plusieurs établissements d’éducation préscolaire, primaire, secondaire et des classes de rattrapage scolaire destinées aux enfants et jeunes déscolarisés (ASAMA), répartis dans toute l’île. Des structures professionnalisantes en fabrication numérique, en biologie aquatique et aquaculture et en football, situées à Antananarivo, à Tolagnaro et à Toamasina, complètent la liste.

Elle veille à ce que l’égalité entre filles et garçons soit respecté pour lutter contre toute forme de discrimination et donner une égalité de chance.

En lien avec nos Maisons des Femmes, en encadrant l’élaboration des « Dina » ou « conventions communautaires » dans les contrées reculées où elle met en œuvre des projets et des programmes, SOS Villages d’Enfants sensibilisent les différents acteurs locaux au respect des droits des filles et des femmes à l’éducation. Les filles et les femmes instruites retrouvent leur dignité et améliorent leur existence.

Les filles et les femmes instruites, en élaborant des projets de vie, accèdent facilement aux activités génératrices de revenus. Elles assurent une meilleure santé à leur famille et transmettent leur savoir à leurs enfants. Leurs enfants auront à leur tour de meilleures chances d’aller à l’école, de devenir des citoyens et citoyennes responsables, ou tout simplement de survivre.

SOS Villages d’Enfants, par son professionnalisme, a acquis ainsi sa notoriété dans l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes. Ceci témoigne de l’importance d’une équipe où la diversité de genre est réussie et de la performance que cela engendre. Notamment pour des réponses appropriées aux nombreux défis de pauvreté et de bien-être pour des impacts de développement durable.

En cette journée spéciale, je tiens à saluer et à remercier toutes les filles et les femmes qui contribuent largement au développement durable de Madagascar. Je rends hommage également aux hommes qui militent au côté des femmes par et pour la masculinité positive. Certes, les défis sont encore nombreux, toutefois, la dynamique de participation de chaque fille et femme pour être des leaders de changement et de développement a pris une ampleur considérable durant ces dernières décennies. SOS Villages d’Enfants Madagascar s’engage à maintenir le cap de son engagement pour une éducation de qualité et inclusive qui marque le chemin à l’autonomisation !

En cette Journée internationale des droits des femmes, voici dix femmes : membres associatives, collaboratrices et bénéficiaires des programmes de SOS Villages d’Enfants à Madagascar, chacune experte et passionnée, elles-mêmes autonomes et solidaires par leur engagement pour leurs soeurs en situation de vulnérabilité.

Hommage à la mémoire de BERCKMANS Zoe
Assistante sociale retraitée à Toamasina, membre administrateur de SOS Villages d’Enfants.

Au service de SOS Villages d’Enfants depuis plus de 25 ans, BERCKMANS Zoe est l’exemple parfaite d’une femme engagée et dévouée pour le bien-être des enfants, des jeunes et de leurs familles. Après sa retraite, elle a créé par ses propres moyens, une école dans une circonscription rurale de la Région Atsinanana. Outre sa fonction de Secrétaire Membre Administrateur de SOS Villages d’Enfants, elle est la Responsable de l’école maternelle « Les Anges » à Ampandroatsiriy Ivoloina, Toamasina II. SOS Villages d’Enfants la remercie grandement. Qu’elle repose en paix.

BERCKMANS Zoe (1954 – 2023)

RAKOTO ANDRIANIRINA Odile
Cheffe d’entreprise à Antananarivo, membre fondatrice et administrateur de SOS Villages d’Enfants.

« En tant que Cheffe d’entreprise, j’ai travaillé pour encourager l’égalité des sexes dans des milieux professionnels, où j’ai aidé des femmes à faire face à des difficultés. J’ai veillé à ce que les femmes soient embauchées et payées de manière équitable. Aujourd’hui, en tant que membre fondatrice et administrateur de SOS Villages d’Enfants, une association pour les enfants sans appuis parentaux et issus de familles vulnérables, je suis fière de continuer à promouvoir l’égalité des sexes. Nous aidons les filles à accéder à l’éducation, afin qu’elles puissent devenir des femmes autonomes et contribuer au développement durable de leur communauté. Je crois que chaque fille mérite cette chance, et que les femmes autonomes peuvent faire une différence significative dans leur communauté et dans le monde. En cette journée de la femme, j’encourage toutes les femmes à poursuivre leurs rêves et à se battre pour l’égalité des sexes. Nous devons travailler ensemble pour créer un monde où chaque fille éduquée deviendra une femme autonome, garante du développement durable. »

HANTANIAINA Lucia
Coordinatrice des services supports des Régions Anosy, Androy et Atsimo Andrefana.

« J’aimerai contribuer à la conscientisation de certains parents d’éduquer leur fille afin qu’à l’avenir elle devienne une femme autonome pour contribuer pleinement au développement durable de notre société. Pourtant, la réussite d’une femme ne doit pas être vue comme une menace pour les autres, mais plutôt comme une source d’inspiration et de motivation pour toutes. »

RAJAONA Malalanirina Nadia
Gestionnaire des emplois et carrières à Antananarivo.

« Dans tout ce que j’entreprends, non seulement mon objectif est de devenir une femme de succès mais aussi d’être une femme de valeur. Mon message pour toutes mes sœurs en cette journée de célébration de nos droits est : Miorena tsara aza miova. »

RALAIARIVONONA Rita Aimée
Mère SOS à Toamasina.

« Avant, j’ai travaillé dans une pharmacie et ça fait 13 ans que j’ai rejoint SOS Villages d’Enfants pour prendre soin des enfants. Donner de l’amour et de l’affection fait partie de ma mission, mais surtout éduquer et orienter les enfants pour qu’ils deviennent des adultes autonomes et responsables. C’est une grande fierté de voir que les efforts engagés apportent des résultats. Certains enfants que j’avais pris en charge sont actuellement dans les Universités. Je peux témoigner que lorsqu’une femme a du courage et de l’énergie, elle peut surpasser les difficultés. »

Dr RAZANATSIMBA Miora Harifetra
Médecin responsable du Dispensaire / Protection Maternelle et Infantile à Antananarivo.

« A travers cette célébration, j’emprunte l’expression de Albert Einstein que j’adresse aux femmes et aux jeunes filles – N’essayez pas d’être une femme de succès, mais plutôt une femme de valeur. Cette dernière constituera une force pour la communauté. Malgré mon âge, j’ai déjà été confrontée à d’innombrables défis. C’est dans ces moments que je puise ma force et que j’apprends mes plus grandes valeurs dans ma vie de femme, médecin, épouse, mère… Enfin, je dirai spécialement aux jeunes bénéficiaires de SOS Villages d’Enfants que le genre n’est pas un obstacle et la jeunesse est un atout. »

Fanirisoa
26 ans, étudiante en biotechnologies dans l’agriculture et l’élevage, bénéficiaire depuis 2007 à Antananarivo.

« Je suis une femme, l’agriculture et l’élevage n’est pas seulement un métier pour les hommes, j’ai choisi cette orientation non pas pour être en compétition avec les hommes, mais parce que c’est mon choix et ma passion. Pour toutes les femmes : aimez ce que vous faites et vous y trouverez le succès. Travailler pour le développement n’est pas seulement une affaire d’hommes, nous les femmes aussi, nous participons. »

Hantaniaina
35 taona, mpandraharaha, reny mpisitraka ny tetikasa fanabeazana ny ankohonana nanomboka ny taona 2019 ao Mahajanga.

« Ny viavy mahery dia izay viavy mahafantatra ny tenany, mankafy ny tenany ary tsara fifandraisana amin’ny hafa mahavita miahy ny ankohonany fa tsy voatery hiankin-doha amin’ny lehilahy ; mitsinjo  lavitra  ary mahavita zavatra tsara. »

Hasina
19 ans, étudiante en informatique, bénéficiaire depuis sa naissance à Antsirabe.

« Dans le monde du numérique, la plupart de mes collègues sont des hommes mais j’ai bien trouvé ma place en tant que femme. J’aimerai solliciter les femmes à trouver leur place aussi. Pour cela, j’aimerai encourager les jeunes femmes de mon âge à entrer dans le monde numérique parce qu’ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses et même faire mieux. »

Masy
Mpamokatra « confiture figue de barbarie », mpisitraka nanomboka ny taona 2019 ao Ambovombe.

« Izaho sady tsy mahay manoratra sy mamaky teny. Tsy nataoko ho sakana anefa izany, fa niezaka, niavotse mba ho tafita, ka tokony hahavita raha tahaka izaho re ty ampela gasy. »