Projet en partenariat avec l’Union européenne

 

 

Vaccination et soins post-nataux, Tsihombe, juillet 2017

Ce matin au centre de Protection Maternelle et Infantile de SOS Villages d’Enfants à Sakamasy, Tsihombe, un couple de paysans est venu pour faire vacciner leur nouveau-né de 2 mois contre la DTCOQPOLIO. « Je viens souvent au centre pour réaliser des soins post-nataux.

Je suis rassurée car mon fils se porte bien et a une croissance normale », affirma la mère de Jilike. Elle fait partie de ces ménages bénéficiaires du projet financé par l’Union européenne par lequel ils sont sensibilisés à mettre en place une épargne destinée à couvrir les frais et les charges liés à l’accouchement : soins, langes, médicaments, prestations de la sage femme. La mère de Jilike a ainsi pu économiser une certaine somme d’argent afin d’assurer une bonne partie de ses frais d’accouchement.

  

Planification familiale, Tsihombe, juillet 2017

Satasoa, une habituée du centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI) de SOS Villages d’Enfants à Sakamasy, Tsihombe, est venue à son rendez-vous trimestriel d’injection de « Confiance ». Elle a su convaincre ses deux voisines de l’accompagner au centre de PMI pour se renseigner davantage sur le service de planning familial disponible. « Cela fait maintenant 6 ans que j’utilise cette méthode contraceptive et j’ai pu espacer la naissance de mes deux derniers enfants de cinq ans ». Satisfaite du résultat, je mène une vie de famille plus épanouie », confia Satasoa. Après l’entretien avec la sage femme, ses deux voisines se sont plutôt intéressées aux méthodes contraceptives de longue durée… A travers le partenariat avec l’Union européenne, SOS Villages d’Enfants Madagascar s’investit davantage dans l’amélioration continue de la qualité des services offerts aux familles, en assurant des séances d’accompagnement et de suivis réguliers des femmes en âges de procréer. La sage femme est sous la supervision d’un médecin de SOS Villages d’enfants, et en collaboration étroite avec les médecins des centres de santé du district de Tsihombe.

   

 

Développement d’AGR, Ambohivola, Beloha, juillet 2017

Depuis octobre 2015, Zarasoa fait partie du groupement de femmes intégrées au centre de renforcement familial de SOS Villages d’Enfants à Ambohivola, district de Beloha. Grâce au partage d’expériences avec le groupement de femmes, elle a pu acquérir des techniques de tissage pour confectionner le « Lambanandro », une écharpe traditionnelle portée lors des fêtes. Pour elle, il ne s’agit pas uniquement d’un simple passe-temps, mais également une source complémentaire de revenus. « En moyenne, je confectionne une dizaine de lambanandro par mois à partir des fils de vêtements achetés au marché de friperie, que je dénoue […] J’aime bien tisser, car c’est une activité passionnante et en même temps elle me procure de l’argent pour compléter le revenu familial *…+ Jusqu’ici la vente de lambanandro au marché local se passe normalement. J’ai même des clients venant de Bekitro et de Bekily qui viennent s’approvisionner ici et les revendre ensuite. Seulement, c’est une activité qui dépend beaucoup de la disponibilité de matières premières », continua-t-elle.
Zarasoa est très active au sein du groupement de femmes. En plus du tissage, elle met aussi en pratique les techniques de culture prodiguées par le centre. Aujourd’hui, elle a aménagé une parcelle de terrain d’environ 160 m² pour la production maraîchère. « Je cultive des variétés de brèdes, des citrouilles, des tomates et des ciboulettes. J’ai des clients revendeurs réguliers qui viennent directement chez moi pour passer leurs commandes et récupérer les produits », confia-t-elle.

À travers le partenariat avec l’Union européenne, SOS Villages d’Enfants Madagascar renforce le processus d’autonomisation des membres des groupements de femmes en les accompagnant dans la régularisation de leurs statuts et en leur dispensant des formations et des encadrements de proximité dans leurs activités économiques communes. Chaque ménage est aussi encouragé à développer progressivement des unités de production familiales.

Soutien familial et alphabétisation, Bekily, août 2017

Ce matin, une dizaine de mères 
est venue au centre de Protection Maternelle et Infantile de SOS Villages d’Enfants de Bekily pour le suivi de la récupération nutritionnelle de leurs enfants. Elles viennent trois fois par semaine au centre et sont assistées par la sage femme pour la préparation de repas nutritionnel de leurs enfants. Claudia, une jeune mère de 20 ans est venue avec sa fille de 1 an, souffrante d’une malnutrition aiguë sévère. «Cela fait un mois que je viens avec ma fille ici. En plus de la récupération nutritionnelle, c’est une occasion pour moi de demander des conseils et les soins nécessaires pour mener à bien le traitement de ma fille. En plus, les médicaments y sont gratuits», expliqua Claudia. «En un mois ma fille a pris un kilo de plus, cela me rassure», a-t-elle rajouté. La récupération nutritionnelle consiste à octroyer un repas équilibré et adapté aux besoins d’enfants de moins de 5 ans afin de leur assurer une croissance normale et une bonne santé.

Par ailleurs, Claudine est aussi une des jeunes mères inscrites dans les cours d’alphabétisation. Sélectionnée dans le cadre du projet en partenariat avec l’Union européenne. Les cours se déroulent dans l’enceinte même du Centre de SOS Villages d’enfants de Bekily et durent 9 mois incluant les séances de préparation et de renforcement de capacité de 3 mois. « Je suis reconnaissante envers SOS Villages d’enfants et ses partenaires financiers, qui nous offrent tous ses services sociaux de base et notamment l’attention bienveillante du personnel envers nous », a-t-elle conclu.

 

 

 

 

 

Les leaders traditionnels, modèles communautaires pour le développement, Bekily, août 2017

Justin Kamara est un «Hazomanga» ou leader traditionnel du fokontany d’Andranomamy, un des fokontany d’intervention de SOS Village d’Enfants à Bekily. Il est ainsi très souvent sollicité et réponds toujours présent aux activités réalisées dans le cadre du projet en partenariat avec l’Union européenne, notamment les activités de sensibilisation, de plaidoyer et d’échanges d’expériences auprès des ménages. Il est membre de l’organisation paysanne de son fokontany et a lui aussi mis en pratique les techniques de culture maraîchère prodiguée au sein du centre d’appui communautaire de SOS VE sur ses propres parcelles. « Je suis content de mes réalisations et je compte partager ce que j’ai acquis comme techniques de production chez SOS Villages d’Enfants autour de moi », affirma-t-il. Par ailleurs, Mampiray, un jeune garçon, également membre de l’organisation paysanne du même fokontany nous montre fièrement ses parcelles de cultures maraîchères en photo.

 

Femmes actives et production agricole, Bekily, août 2017

Ce matin-là Julienne, présidente du groupement de femmes d’Andranomamy a récolté avec ses paires une dizaine de kilos de carottes qui a été vendue à peine déterrée des parcelles de production commune : «la demande du marché local s’accroît de jour en jour, il nous faudra maintenant multiplier notre production.

Actuellement, nous savons déjà produire des composts naturels grâce aux conseils de l’agent de développement social et allons développer nos techniques de production avec la formation organisée dans le cadre du projet en partenariat avec l’Union européenne », a-t-elle expliqué. Les recettes obtenues vont aller directement à la caisse du
groupement.

  

 

Les femmes actives dans le développement, Ampanihy, août 2017

Un clin d’œil pour Madame Henriette Voriraza du fokontany  Ankilimanlagy, Ampanihy, pour sa volonté et son engagement dans le développement social et
communautaire et en particulier pour ses efforts en tant que présidente du groupement des femmes auprès du centre d’appui communautaire de SOS Villages d’Enfants Ampanihy. Elle est active dans les activités de sensibilisation organisées en lien avec le centre de Protection Maternelle et Infantile de SOS VE de par ses expériences de sensibilisation sociale en matière de nutrition avec ONN/SECALINE. En outre, elle organise souvent des séances de partage de savoir-faire en techniques de production de cultures maraîchères auprès de ses voisins du fokontany et met également à disposition une partie de sa parcelle familiale à celles qui n’en ont pas ou habitent loin d’un point d’eau. « J’aime le travail de développement social ainsi que le volet protection de l’enfant ; c’est la raison pour laquelle je continue de travailler avec SOS Villages d’Enfants, car nous avons la même vision pour l’amélioration des conditions propices à la protection de l’enfant au sein de la communauté », a-t-elle témoigné.
Avec son mari, elle pratique également l’élevage des chèvres angoras qui sont achetées par le groupement de femmes de SOS VE, et ainsi qu’à d’autres familles du district d’Ampanihy.

 

Enregistrement des naissances, Betioky, août 2017

SOS Villages d’Enfants Madagascar en partenariat avec l’Union européenne prévoit de distribuer près de 21 000 copies d’acte de naissance d’ici fin mars 2018.

Pour les quatre premiers mois de la seconde période du projet (avril à juillet 2017), 2140 demandes de régularisation de naissances, dont 1117 filles, ont été reçues auprès des deux communes d’intervention de SOS VE dans le district de Betioky : la commune rurale de Tameantsoa et la commune urbaine de Betioky. Les visites somatiques en lien avec le médecin inspecteur et le médecin responsable du CSB II ont été déjà réalisées. Les séances de jugements supplétifs sont en cours et la distribution de copies d’acte naissance est

prévue pour la rentrée solennelle en octobre 2017. « Je prévois d’inscrire mon enfant à l’école, et l’obtention de sa copie d’acte de naissance est indispensable », affirma une mère.

  

 

Leader du groupement des femmes, Betioky, août 2017

Njara, présidente du groupement de femmes à Betioky, devant la parcelle de démonstration dans l’enceinte du
centre d’appui communautaire de SOS Villages d’Enfants à Betioky.

 

La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité de SOS Villages d’Enfants Madagascar et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de l’Union européenne.

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