20 novembre 2017 : Unanimité pour les droits de l’enfant

Comme ses autres structures reparties sur plusieurs districts de la Grande Ile, les centres d’appui communautaire (CAC) de SOS Villages d’Enfants Madagascar ont également marqué la journée internationale des droits de l’enfant. La célébration du 20 novembre s’inscrit dans le calendrier de sensibilisation du projet appuyé par l’Union européenne qui vise à défendre et à promouvoir les droits de l’enfant et de la femme dans les districts d’Ambovombe, Tsihombe, Beloha, Ampanihy Bekily et Betioky.

Les activités pour les enfants ont été privilégiées afin de les laisser s’exprimer librement sur leurs droits : rencontres sportives inter-établissements, carnavals autour de la ville, radio crochet et concours de danses traditionnelles. « Pour moi, les enfants ont le droit de manger et d’aller à l’école », répondait un petit garçon pendant les jeux de questions-réponses de la radio crochet. « Les enfants ont le droit de jouer et de se faire soigner et avoir une famille », rajoutait un autre, tout en montrant sa petite pancarte.
L’équipe des CAC ont pu distribuer à l’occasion des copies d’actes de naissance auprès de 555 filles et 488 garçons. A Beloha, un représentant des parents a remercié SOS Villages d’Enfants en réitérant les avantages reçus du projet en cours par sa famille:

« Maintenant avec ce papier officiel, je peux inscrire ma fille à l’école et espérer qu’elle ait un meilleur avenir que moi. De mon côté, je participe au mieux aux activités de notre association pour maîtriser les techniques de production de cultures maraîchères afin de pouvoir rentabiliser mon jardin et continuer à la scolariser ». L’activité de distribution de copies d’acte de naissance continue tout au long du projet.

Bekily – novembre 2017

A l’approche du 25 novembre, des messages en faveur de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ont été véhiculés dans les actions de sensibilisation. Les autorités locales administratives ont renforcé les sensibilisations sur les rôles des permanences d’écoute au sein des centres de SOS Villages d’Enfants et ont incité la communauté à y signaler les cas de violences ou de maltraitances de leurs fokontany afin que les victimes puissent être écoutées, orientées et se faire accompagner dans les démarches appropriées, respectant leurs droits. Pour palier à cette sensibilisation, le médecin du centre de santé du district d’Ambovombe, a orienté son intervention vers l’importance de la santé reproductive, l’impact néfaste des rapports sexuels précoces liés aux mariages des enfants. En ce sens, les chefs CISCO ou leurs représentants ont rappelé l’âge légal de l’enfance qui va de 0 à 18 ans. Et ont souligné l’importance de la réinsertion scolaire et du maintien des enfants, filles et garçons, à l’école.
Les acteurs locaux, les autorités administratives et les leaders traditionnels ont réitéré leurs engagements dans la mise en place des règlements communautaires en faveur des droits des enfants et des femmes : « nous sommes conscients que l’application de ces dina (règlements communautaires) favorisera le bien-être de nos enfants, de notre famille et conduira au développement de notre communauté. C’est la raison pour laquelle, nous saluons cette initiative de SOS Villages d’Enfants et veillons solidairement à l’effectivité de leur promulgation », confiaient-ils.